vendredi 6 avril 2012

HAWAIIAN DIARIES 16

3 avril 2012 – Sans pitié

Je tenais à partager l’anecdote, que j’ai vécu cette après-midi, pour montrer le côter obscure du spot d’Ho’okipa.
C’était une bonne session, presque 3 heures de ride, du pur wavesailinngg ! J’avais vraiment eu ma dose, je prend alors une dernière vague pour revenir au bord, sa fait penser un peu à un tire-fesse d’ailleurs, il y a juste à se laisser pousser et y’a même pas besoin de vent. Je passe juste à coter de Léo, qui était scotché à 20 mètres du bord, et je me permet même de lui envoyer un petit sourir moqueur. J’étais content.
A peine deux secondes après plus tard, j’étias le cul dans l’eau, sans vent et à 15 mètres la de plage ! 15 mètres c’est pas grand-chose, normalement sa se fait à la nage. Certes, il y a mieux comme sortie, surtout quand la bute est bondée. Mais là sa allait, il était assez tard et plus grand monde. Je tente le coup.
Sur le premier coup de palme que je mets, j’ai fait un magnifique plat du pied sur un oursin… sa pique. Les oursins sont pas comme chez nous, les aiguilles sont longues, très fines et souples. Une bonne galère pour les enlever dans l’eau.
Pendant ce temps, le courant m’amenait doucement mais surement vers les rochers. Presque un rituel maintenant, je passe dire bonjour. C’est marrant le courant qu’il y a devant, c’est un peu comme une attraction à Aqualand, celle où on est sur une bouée dans les rapides. En moin de 30 secondes, je me suis retrouvé 40 mètres plus bas, sur la dalle qui termine le champs de rocks. Une vague est passée à ce moment d’ailleurs, m’a cassé le bout du wish et trois lattes. C’est à ce moment que j’ai repensé que 5 minutes plutôt j’étais à 15 mètres de la plage et que maintenant, j’étais bien parti pour finir à Lane’s une fois de plus.
J’avais vraiment pas envie d’y aller, j’avais déjà la moitié d’un oursin dans le pied, et ses potes m’attendaient à Lane’s. J’ai donné ce qu’il me restait pour raffistoler le bout et étarquer la voile à l’écoute. J’ai réussi à sortir avec une rafale et j’ai fais un lonnnnnnnnng bord au large pour retourner à la plage. J’ai bien visé cette fois.
Enfin voilà, une galère de plus ici. C’est certainement la plus ironique, j’étais si proche du bord et j’ai failli terminer 300 mètres plus loin…