jeudi 29 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 14

27 mars 2012 – Back to the seventies

J’avais pas encore fait d’article sur « Little beach », pourtant c’est un des premiers endroits où je suis allé, et c’est en voyant les photos sur mon iphone que je me suis dit que j’allais le partager.

C’était le dimanche de notre arrivée, après notre première session Hawaiienne à Sprecks avec Arthur (on s’en souviens de celle la !), que Léo nous à proposé d’aller à Little Beach pour le coucher de soleil. C’est en fait le rendez-vous du dimanche soir pour les gens qui veulent se changer les idées. Cette plage se trouve de l’autre côter de l’île, au sud, près de Makena.

Après s’être garé sur le parking, il nous a fallu marcher le long de cette grande plage, qui s’appel Big Beach d’ailleurs, surplombée par une falaise. Puis escalader au travers de la falaise, par un petit chemin, pour arriver à Little Beach.
Big Beach
Léo nous l’avait dit : « on est sur un autre monde là-bas ». La plage est entourée par les falaises et des arbres immenses dont les branches tombent sur la plage. Tout le monde est totalement libéré ici, vraiment l’impression d’être à une époque hippie, il est 18h et tous le monde danse, plus ou moins habillé, sous le son des tam tam, djembé et autres instruments… De l’alcool jusqu’aux gateaux aromatisés, tout y est .
Une fois le soleil couché, tous le monde se réunit en cercle pour admirer ceux qui jouent avec le feu. Impressionants et ils mettent l’ambiance !

Faya !
Vraiment difficile de décrire l’ambiance de cette plage car, c’est vrai, on est vraiment sur un autre monde là-bas.


A part ça, une bonne session du soir, à Ho’okipa, comme celles à la maison. Le spot était full toute la journée, j’ai attendu 16h30 pour y aller, et je me suis retrouvé seul avec les surfeurs jusqu'à la tombée de la nuit. Ca m’a rappelé les sessions à la coudou, qui finissent à la nuit tombante, avec mon pote Lolo Pizza ! Top !

Et bien sur, comme une bonne session s’en suis par une moins bonne, j’ai finis aujourd’hui dans les rocks. J’ai attendu une nouvelle fois les 16h, que le spot se vide et que le vent baisse pour me mettre à l’eau. Pas vraiment le choix de toute façon car j'ai pas récupéré la 4.2. 30 minutes de nav vraiment nul, fallait se battre pour avoir une vague potable, et sur la bonne que je prend, tombe. Le matos par droit dans les rochers. J’ai pas réussi à le rattraper, il nageait plus vite que moi. Tomber au mauvais endroit sa pardonne pas.
J’ai galerer au moins 10 minutes pour m’en dépêtrer de ces rochers! Et j’ai du m’en charger seul, personne est venu m’aider L
Je m’en sors bien : une latte cassée et quelques coupures sous les pieds.

Je suis pas retourné voir Buzianis, je suis allé au shop Starboard/Hotsails pour les lattes. 10 $ encore ! Ils sont fous ces ricains !

lundi 26 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 13

25 mars 2012 - +3

Voilà, il est 14h et je me retrouve une énième fois de plus sur la bute d’hookipa pour checker les conditions. 23 mars, 1 mois déjà depuis mon arrivée avec arthur, et je flippe de me mettre à l’eau, bien plus que les premières fois… Avec la piètre démonstration de la veille, juste 1 bord avant sanction, j’étais beaucoup moins sûr de moi cette fois-ci. C’est encore gros aujourd’hui, le 3ème jour avec des bonnes vagues, même Robby est là !
Ca fait toujours quelque chose de le voir naviguer, c’est lui LE King. Il le fait bien comprendre d’ailleurs, lui, ne prend pas le channel en passant devant les rocks, il trace droit en partant de la plage et peu importe la taille. Et c’est sans parler de ses voitures, pick up montrueux (je crois qu’ils se défient avec Kai là-dessus) où, comme aujourd’hui, cette sorte de corbillard noir. Y a que chez les ricains qu’on peux voir ça je crois. Malgrè ça, je l’ai quand même vu galérer à passer la section. J’étais pas beaucoup plus confiant pour y aller…
Parfois c'est dur de se décider en voyant ça
Mais bon, je l’avais dit «  ACTE II DEMAIN ! », maintenant que j’y étais y avait plus qu’à.


Cette fois je reste très modeste, regarde bien les sets, et pars à fond de la plage. Sa plane au bord ! Et je passe nickel...Ouf! Je sais pas pourquoi mais j’étais pas confiant pendant toute cette journée, peut être la peur d’une autre sanction… Je doit l’avouer, j’ai fais le PJ, je suis pas allé taper beaucoup de fois…Y a des jours comme ça
Ca ma rongé toute la nuit d’ailleurs. J'y suis retourné le lendemain, samedi, à Hookipa et j’étais décidé à aller chercher la lèvre, là où sa fait mal. Les conditions ne changent pas vraiment des 3 jours précédents : d'la taille. Je reste quand même quelques minutes sur la plage avant de me mettre à l’eau pour regarder l’actuel champion du monde Philip Koster. Après l’avoir observé pendant une bonne demi-heure, je dois dire que même dans les conditions Hawaiiennes, le jeune déchire grave. Kai Lenny était là aussi,chez lui, et pour moi, Koster était au-dessus !


La session fut top, la meilleur même, avec deux gros aérials, les plus gros que j’ai fait jusqu’à présent. La puissance de la lèvre est vraiment folle, il « suffit » de se placer dessus pour qu’elle te projette, toi et ta board, à fond vers l’avant. Pas besoin de donner la moindre impulsion, pas besoin de vitesse même…Des sensations dementes! Malheuresement pas de photos de ce jour-ci.


Pour bien finir je me suis fait broyer dans une série, la voile n’a pas résisté.. Panneau central explosé. C’était trop beau pour faire une session "bien" : envoyer et rentrer entier à la plage. Dans le même temps le vent est tombé, j’ai finis à Lane’s sur la dalle. Je commence à la connaître celle-la. Pas de casse en plus, j'avais dégrée le matos dans l'eau. C'est mieux pour éviter de broyer ce qu'il reste.
Ma brave 4.2, elle aura bien tenu le coup !
Pour continuer sur ma lancée, j’ai pété la board de freestyle aujourd’hui (dimanche)… Dommage c’était une bonne session sur le spot de Kitebeach. Donc plus de freestyle jusqu’à réparation, j’espère que sa sera pas trop long.
Ho'okipa Beach Park - East side
Maui c’est bien mais c’est dur de garder du matos.




vendredi 23 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 12

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :


22 mars 2012 – 1 bord

Après deux jours sans vent et vagues sur le north shore de Maui, les journées d’hier et aujourd’hui ont eu une saveure particulière.

C’est donc après ce repos forcé que tout le monde s’est retrouvé, hier mercredi, à Hookipa Beach Park. Encore plus de monde sur le spot qu’avant. Le matos 2013 apparait un peu partout, sur un peu tous les spots et aujourd’hui, c'est North et Fanatic qui ont décidé de faire leur shooting pour la nouvelle gamme. C’était l’occase aussi pour moi de voir les futurs jouets et de parler avec le team. J’ai tenter de prendre part au photoshoot, mais le nouveau matos est précieux, donc pas le droit d’y toucher, surtout sur un spot comme Hookipa… Tanpis. J’ai encore quelques jours devant moi pour réessayer !
Le local Morgan Noireaux équipé en 2013

La première heure sur l’eau était vraiment délirante, 40 mecs à l’eau, un hélico qui tourne dans tous les sens, la bute tapis de photograpes avec des objectifs plus long que le bras, plus 2/3 courageux dans l’eau dans un courant de fou. Malgré ça, de bonnes conditions, 3m dans les set, sa restait correct et s’était safe. Le mieux a été peu de temps après que l’hélicoptère soit parti, on s’est retrouvé une vingtaine sur le spot, en plein milieu de l’aprem, avec des vagues de plus en grosses à rider, c’était vraiment top. J’ai arreté la session après un roller un peu trop poussé, trop près de la lèvre… Je me suis fait croquer, broyer pendant de longues, très longues secondes. Par chance j’ai récupéré mon matos juste avant les rochers.J'en avais eu assez pour la journée. C’était un bon timing, car 15 minutes après avoir arrêté et m’être posé sur la bute, le spot s’était rempli à nouveau.






bottom @Globalshots





La session d’aujourd’hui par contre s’est avérée être beaucoup moins productive… Elle s’est limitée à un bord. Oui ! UN BORD !

Une fois de plus, windguru de s’est pas trompé, s’était annoncé plus gros, et venant du nord. Arrivé à 14h sur le spot, des très gros set, « close out » le channel disparait, un courant monstre et évidement, moins de monde que la journée d’hier.

Motivé et confiant, je grée ma 4.2 Ice, qui d’ailleurs tient vraiment bien le coup après toutes ces sessions, et pars à l’eau sans trop me posé de question. Enfin il y a toujours un peu de peur, c’est Hookipa quand même, faut pas l’oublier ! Je sais pas si je l’avais oublié en me mettant à l’eau, mais les vagues me l’ont vite rappelé pendant les minutes qui suivirent.





Nik Baker, un ancien, mais impressionant dans les grosses conditions !
@Globalshots

Comme par habitude, la zone de départ est déventée, j’ai l’impression que plus c’est gros et plus c’est déventé d’ailleurs, peut être qu’une impression.. Et comme par habitude je passe devant les rocks pour sortir, mais aujourd’hui y a des bonnes mousses qui arrivent pleine balle dedans. 2 minutes plus tard, je suis juste à l’entrée des rocks, juste devant cette dalle qui se découvre à marée basse, et là je commence à bien flipper. J’était déjà passé près et je m’en était toujours sorti, mais jamais avec des vagues si grosses et jamais aussi près. La voile commençait à être aspirée dans les rocks, là j’ai vraiment cru que j’allais y avoir droit. Je m’en suis sorti in extremiste en m’appuyant sur les rochers et en nageant dans le sens du courant… Ouf ! Hookipa c’est un peu ça, ça met direct dans l’ambiance direct.o:p>
...

J’étais vraiment pas passé loin de la correction. Je pouvais maintenant me diriger tranquillement vers le large par le channel. Même une légère risée est venu me soutenir, je pensais déjà aux rides que j’allais me faire.

J’ai fais 20 mètres puis j’ai aperçu ce gros set arrivé en plein devant. Confiant encore une fois, j’y vais, « ça va passer, ça va passer !!! », en plus j’arrive avec un peu de vitesse . Je revois encore l’action au ralentis dans ma tête. Plus je m’approchais du monstre et plus sa creusait, sa donnait un certain suspense. Je me suis dit «  ça va passer » jusqu’au dernier instant, à tel point d'être étonné au moment où la lèvre m’a renvoyé, comme une merde ( oui c’est le mot ), en arrière. Le choc a vraiment du être violent, car quand j’ai sorti la tête de l’eau, après un bon moment dessous, je me suis retrouvé sans rien. Plus de matos, rien autour de moi, juste du blanc. Après une autre vague, toujours rien. C’est après une troisième vague que je vois ma voile sortir de l’eau derrière moi. La planche était bien plus loin, un bon gars l’avait stoppé dans sa course folle. La suite fut longue et périlleuse : nage jusqu’à Lane’s et arrivée sur la dalle, qui fait bien mal cette fois. Merci à Luc qui m’a vu galerer et est venu m’aider, sans lui je m’en serais peut être pas si bien sorti ! Juste de petites coupures sous les pieds, deux lattes cassées, et le pied de mat. Pour en revenir à la violence de la vague, elle a arraché le tendon et le bout qui relie les deux parties, alors que le pied de mat était quasi neuf !

Luc, mon sauveur ! Je lui en doit une bonne.

J’ai passé la fin d’aprem sur la bute avec l’équipe de frenchie en restant sur ma faim. C’est en partant que je suis passé au shop pryde à Kahului pour prendre des lattes. 20 dollars deux lattes !! Micka Buziani s’est bien occupé de moi mais 20 dollars pour deux lattes !! Je pensais pas. Enfin bon.. il est 18 heures et j’ai finis de réparer la voile ! ACTE 2 ! DEMAIN !


dimanche 18 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 11

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :

17 mars 2012 – Eighth

Et oui, hier était le huitième jour  de windsurf d’affilé ! Pas réussi à me mettre  à l’eau aujourd’hui, vraiment plus du tout d’énergie pour y aller et, en plus, les conditions étaient pas extra.

J’ai pu profiter de cette journée relax pour trainer entre la plage et Paia, et récupérer des images des jours précédents. Merci à Luc qui avait shooté lors d’une bonne journée à Ho’okipa, ainsi que hier à Kitebeach pour une session freestyle.

Untitled from ADRIEN BOSSON on Vimeo.

Naviguer en freestyle devant la plage de Kitebeach n'est en fait pas le meilleur endroit. Le vent y est très irrégulier, de gros clapots, du courant et par endroit des rochers à fleur d'eau. Vraiment pas évident pour les moves de freestyle.


Untitled from ADRIEN BOSSON on Vimeo.

Le meilleur endroit est en fait sur les reefs, où il y a des zones de flat entre les vagues. Seul gêne, le courant et les tortues...Ca peux faire mal ! A part ça le spot est top.

Au fil des jours, je me suis aperçu que l'île de Maui est une station de sports d'été. Même principe qu'avec une d'hiver en fait, mais sans les remontées mécaniques, les forfaits, le froid... Enfin en mieux quoi ! On peux se coucher paisiblement en sachant que demain, une fois de plus, on sera à l'eau, que se soit en surf, en paddle, en windsurf, ou même en bateau ou plongée sous marine. Chaque jour, en fonction du vent et des conditions, on trouve un spot pour son niveau. On pourrait presque leur donner des couleurs comme les pistes de ski ! Et si l'envie de passer une journée dans l'eau n'y est pas, l'île est vraiment super à visiter.






vendredi 16 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 10

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :


15 mars 2012 – Again and again

Ca faisait un petit moment que je n’avais pas fait de news sur le blog. Pas eu trop de temps depuis 1 semaine, ou de motivation peut être. Le vent n'a cessé de souffler depuis la dernière news et je rentre chaque soir un peu plus en petit morceau.

Va falloir tenir une semaine de plus...

Samedi midi, j’ai déposé à l’aéroport toute la famille Bouvet pour le départ en direction de Tahiti. Il faut dire que quand le couple se déplace, là avec Lou et la petite dernière (de quelques mois à peine), c’est quelque chose. Si je me souviens bien, on a chargé avec Manu, 5 boardbags dans le pick up ! Windsurf, surf, stand up il y avait tout l’équipement du waterman. Il reste plus qu’à prier pour le check in.

Débarquement à l'aéroport

Le jour même, Maxime Houyvet, est arrivé sur l’île et est venu habiter à la waterlilyfarm, le temps de trouver où loger. Frère de Jérome Houyvet et photographe professionnel, il vient, comme chaque année, shooter les pro riders sur les spots du North Shore. On a cohabité pendant le début de la semaine, et c’était sympa de faire sa connaissance, de connaitre un peu l’état d’esprit et de penser d’un mec comme lui, qui vient depuis pas mal d’année shooter à Maui. Il m’a bien aidé  pour régler les affaires avec la voiture, car il fallait encore que je change le nom du proprio et l’assure ! Merci car sans lui sa m’aurait pris deux jours ! Et j’ai pu aussi faire, dans la foulée, une carte gold star member chez Costco. Costco, c’est le magasin de vente en gros du coin, un peu comme Métro en France, on y trouve de tout et sa permet de faire un peu d’économie, car faire les courses à Paia ou Haiku sa coûte une blinde ! Et ils ont du nutella en plus.




A part cela, j’ai navigué tout les après-midi depuis une semaine, entre Hookipa et Kitebeach. Oui Kitebeach, il  y a un super spot de freestyle là-bas, juste en dessous des kiteurs. J’ai revu de vieilles connaissances sur ce spot, Paul Zeper et Brian Metcalf-perez, du tour PWA. C’était cool de retrouver ma board de freestyle et de nav avec du monde qui envoie bien, ça donne toujours  un peu plus de piment sur l'eau. Le spot se situe entre Kanaha et le port de Kahului, et prend un peu la même disposition que Kanaha d'ailleurs, avec plusieurs reef à 300 mètres du bord. Le swell rentre moins et donne donc de plus petites vagues, qui laisse entre chacune d’elles du flat, parfait pour les moves de freestyle. Et les vagues permettent d’envoyer des air moves à l’allé.

Départ du spot de freestyle

aïïïee
De l’autre côté, Ho’okipa se remplit un peu plus chaque jour, tant que ça en devient dur à naviguer.  Mais bon il y encore plus de spectacle du coup. J’ai pu regarder Boujmaa, qui a débarqué il y a 2 jours, avant de mettre à l’eau aujourd'hui. Marocain ou extraterrestre ?  Il est vraiment impressionant sur l’eau, surtout en jump, par son engagement et son style. Je l’ai regardé 10/15 minutes et l’ai vu posé deux cheeserolls into backloop… un monstre !






dimanche 11 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 9

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :


9 mars 2012 – A C T I O N !

Et oui, c’est aujourd’hui que j’ai pu goûter à du gros Ho’okipa qui fait trembler les genoux à se les casser.

Je retrouve à 13h toute la bande sur le parking d’Ho’okipa, j’étais vraiment motivé pour me mettre à l’eau à ce moment, mais Léo me dit qu’il y a peut être meilleur endroit qu’ici. Je l’écoute, c’est lui qui connais. Après un arrêt à Minute Stop pour prendre un sandwich, on trace à BabyBeach pour regarder où est-ce que sa pourrait rentrer sur le North Shore. On atterrit, 20 minutes plus tard, à Kanaha et c’est pas à beau à voir. On décide donc de pas faire les petits joueurs et on retourne vers Ho’okipa !

Une fois là bas, on constate que le vent à baissé, ce qui complique un peu plus la tâche. Le vent est plutôt off-shore ( de la terre ). Pas moyen de déjauger sur les 200 premiers mètres.

Léo part en premier et s’en sort bien, il chope une risée, et hop, le voilà déjà au large. Pour moi ce fut toute autre histoire…Pile avant de rentrer dans l’eau, je croise mon pote Levi Lenz qui venait de se taper 1 mile à pieds après être sorti de l’eau à Lane’s... Petit coup de pression en plus. 
J’ai vraiment pas eu de vent pour démarrer, à tel point que je suis passé devant les rochers (j’ai même posé un pieds dessus) pour rejoindre le channel.

Léo, à l'aise, au dessus de la lèvre
Une fois au large c’est déjà plus tranquil, tu choisis ta vague. Ne pas prendre la première de la série, histoire de pas avoir le reste en pleine face, et sortir assez tôt pour pas se retrouver en bas, sans vent, prêt à déguster.

Les vagues étaient vraiment énormes, déroulaient à une vitesse folle et d’une puissante hallucinante. C’était vraiment dingue, on prenait notre vague à presque un kilomètre au large et la suivait jusqu’à ce qu’elle déferle sur le reef. J’ai essayé d’en rattraper en abattant taquet, mais c’est strictement impossible tant la vague est rapide, et on a vite fait de s’éloigner du peak en plus.

Après une heure, à m'habituer à de telles vagues,  Léo n’a cessé de me harcelé en criant : « Va taper ! Va taper !!! ». Maintenant que j'y étais, y avait plus qu'a. J’ai donc sélectionné une vague dans le set qui a suivit, puis j’ai attendu, attendu... Et ça à creusé sévère! Je suis parti à fond dedans, un bottom/roller puis un down the line pour aller taper la lèvre. Un gros air suivit l’impact. J’ai atterrit dans la mousse, qui m’a broyé l’instant d’après. Une session de nage mémorable d’une demi-heure s’en est suivit, et comme Levi, je suis sorti de l’eau à Lane’s. Pour finir par 15 minutes de marche pour retourner jusqu’à la voiture.

Par chance, Almog était sur la bute à ce moment, et a pu filmer la dernière action ! THANKS !


Untitled from ADRIEN BOSSON on Vimeo.

Et oui, elle est méritéé celle la de mousse !


vendredi 9 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 8

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :

8 mars 2012 - Rain

Journée off, de la pluie,beaucoup de pluie, plus des vagues dans tous les sens avec le vent on-shore. Du coup ni windsurf, ni surf... ça arrive des fois

Le forecast pour les prochains jours est optimiste, donc devrait y avoir des photos/videos d'action pour demain !


En attendant :


Adrien bosson F296 September 2011 from Perez jérémy on Vimeo.

jeudi 8 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 7

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :

5 mars 2012 – Casse-coup

Depuis mon arrivée sur Maui, je n’avais encore vu personne sortir par les rocks d’Ho’okipa. Le triple champion du monde de freestyle et vice champion du monde vagues 2011, Ricardo Campello, s’en est chargé. Mais nous a avant tout donné une vraie leçon de waveriding lightwind dans du gros.

C’est pour le premier jour de la semaine que la «vraie » houle arrive enfin, et ça se voit direct ! Depuis les hauteurs de Haiku, en partant de la maison, je vois déjà de grosses lignes qui se dessinent sur l’Océan venant du Nord. Arrivé à Hookipa, je retrouve l’équipe des Brésiliens, Ricardo semble ultra chaud pour se mettre à l’eau malgré la taille et le vent oscillant entre 3 et 15 nœuds. Les vagues sont vraiment énormes dans les sets, les plus grosses que j’ai vu jusqu'à présent, mais il y a moyen de passer entre deux.


Ricardo se met à l’eau de la petite plage d’Hookipa et attend pour passer entre deux sets. La technique dans ces conditions "light" est de passer au ras des rochers,en descendant au vent, pour être poussé par le courant et rejoindre le channel qui est entre la vague de Lane’s et celle d’Ho’okipa. Seul sur le spot, Ricardo fait un sans fautes jusque-là, il prend sa première vague 20 bonnes minutes après avoir quitté le bord. Il ridera 3 bonnes mémères par la suite, mais sort un poil tard de la dernière qui fait qu’il prit le reste de la série en pleine face, le matos faisant un tout droit direction les blocks, qui restent toujours très accueillants. Pendant que son matos se faisait broyer, Ricardo se débattait entre rochers, vagues et courant pour retrouver la terre ferme.



Il nous aura fait un bon show le Campello ! C’est pas la casse et les grosses vagues qui lui font peur !

Un wish en deux et une voile explosé : c'était le risque à prendre pour ces 3 vagues !

lundi 5 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 6

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :

3 Mars 2012 – Back to the roots

Encore une journée annoncée sans trop de vagues et de vent… Les gros trains de houles venant du nord ne se décident toujours pas à arriver. Ce serait apparement la période de transition entre hiver et été, selon les dires de certains locaux. Mais bon la météo joue souvent avec nos nerfs et je suis sûr qu’un bon swell ne saurait tarder à frapper les côtes du north shore !

J’ai profité de cette journée pour donner visite à un ancien des spots Six-Fournais, un local éxilé sur Maui depuis un p’ti bout de temps et un des pionners du windsurf sur nos côtes, j’ai nommé Eric Gonzales, plus connu sous le surnom de Speedy ! On se retrouve à l’entrée de Paia sur les coup de midi, pour aller à Sprecks, dans la maison des beaux parents de Speedy... Mais quels beaux parents ! Après avoir cotoyé nos spots pendant plus de 30 ans ( dont il a été un fervent défenseur, notamment lors de la construction des digues à Brutal Beach ! ), il a radicalement changé de vie en allant s’installer à Maui, « il y déjà 10 ans de ça »  , aux cotés de sa femme Anna Severson. Pour les plus vieux ce nom sonne comme une évidence, Severson… John Severson ! Photographe et fondateur du fameux SURFER Magazine, et paternel de la célèbre Jenna de Rosnay. Rien que ça !

Le beau père John Severson icône du surf

C’est donc entre les villas incroyables situées sur le bord de plage de Sprecks qu’on s'arrête, la famille possédant une flopée de ces villas qui sont louées tout au long de l’année. Le décort est vraiment splendide,tant qu’il est difficile à décrire. Des maisons au style typiquement Hawaiien, sur pilotis, plus grosses les unes que les autres entremêlées avec la végétation et l’Océan qui frappe en-dessous des terrasses. Difficile de résister à la tentation de se mettre à l’eau… Pas trop de conditions mais Speedy à du matos à me prêter et c’est sa reprise en plus ! Gréage sur le gazon à deux pas de l’eau…

Les baraques de Sprecks

Au final une bonne heure de nav en freeride, pas de grosse action mais vraiment un bon moment passé sur l’eau avec lui et des paysages sortis des rêves. La douche à l’extérieur était vraiment extra, dommage que j’ai pas pris de photos, entourée par des murs où sont déssinés des vagues géantes, des surfs disposés aux 4 coins ainsi que des ailerons sur les rebords, des coquillages incrustés et même un petit cocotier. Vraiment génial !

Speedy, chez lui, à Maui

On a fini l’après-midi les pieds dans l’eau face au coucher de soleil, Speedy me racontant les histoires de son époque dans le sud de la France.

PS : L'histoire des digues de Brutal by Speedy retrouvée sur le blog Welcome Beach Bar de Steve Palier, par ici --> http://welcomebeachbar.blogspot.com/2008_10_01_archive.html

samedi 3 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 5

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :


2 Mars 2012 – Toyota Camry !

AAAaahhh la voiture… Après une semaine de dépendance aux potes possesseurs d'engins motorisés, c’est bon j’ai le mien ! C’est vraiment la première nécessité à Maui ( après le matos peut-être ) puisqu’on a la possibilité de choisir entre une multitude de spots différents qui sont éparpillés le long du north shore. J’avais réussi à me démerder jusqu’à présent en alternant avec la caisse de Manu ou avec mon pote Almog qui me prenait au passage.

???

Pour avoir une voiture il y a deux choix possibles, la voie facile où l’on loue une voiture dans une des nombreuses agences de location présentent sur l’île ( Manaloha rent a car / Kimo’s rent a car ) ou, cet voie plus complexe, acheter directement la voiture. Perso, j’ai pas eu la possibilité de choisir, n’ayant pas les 21 ans je ne peux pas louer de voiture, contraint donc à acheter. Les deux ont leurs avantages et inconvénients, si on loue 600 dollars la caisse pour un mois c’est 600 dols qui partent alors qu’en achetant on peux retrouver sa mise à la fin, en revanche pas de problèmes d’assurance ou autres, si la caisse a une panne, on vous la change et  pour finir pas besoin de se casser la tête pour trouver une caisse à louer ( y en a partout). Pour acheter c’est une autre affaire, il faut trouver la caisse, une qui marche, qui soit légal avec «safety » et « registration » ( assurance et contrôle technique ) puis passer un peu de temps sur la paperasse ( changer le nom et s’assurer ).


Cela faisait déjà une semaine que je tcheckais, chaque jour, les nouvelles occases sur le site de vente en ligne américain : Craiglist. Tout le monde m’avait dit de regarder là, c’est « le bon coin » des Américains en fait.  Pas si évident que ça d’acheter une caisse ici, j’y connais vraiment rien en mécanique et je me dit que je peux facilement me faire entuber, mais bon pas le choix il m’en faut une. J’avais rdv avec ce mec, que j’avais contacté la veille, à Kahului. Je pars donc en stop de la ferme à Haiku pour aller jusqu’en ville, sa fait une trotte quand même, mais le stop c’est une valeur sûr ici, à peine 2 minutes après mettre engager sur la Hana Highway un mec  s’arrête, me prend, me drive et me pause carrement chez le vendeur ! Vraiment cool ses Hawaiiens. Je découvre donc la Toyota Camry 1994 V6, nickel, le mec me breef sur la voiture, safety et registration ok, il m’en fallait pas plus c’est bon je la prend. Je repars en fin de matinée le sourire jusqu’aux yeux au volant du bolide, maintenant je peux aller rider où je veux, quand je veux !

Pour en finir avec les histoires de caisses sur Maui, il faut regarder les deux possibilités, si le voyage est de 3 semaines (plus ou moins) sur l’île, louer une caisse c’est mieux je pense et pas de prise de tête.  Pour un séjour de plus d’un mois sa vaut  le coup d’acheter mais faut il encore être motivé… C’est pas forcément le cas quand on est en vacance à Hawaii !

Le bolide


PS : Le matos rentre pile poil dedans :)

vendredi 2 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 4

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :

25 Février 2012 – Day 2 : La gaffe

Levé tôt encore une fois, je dois surement prendre le rythme des îles qui sait.. Je commence un peu à travailler dans le jardin à faire 2/3 truc histoire de m’occuper avant d’aller nav. Manu me passe une board, quatro 75 Twin, et apparement il n'y a pas trop de vagues à Ho’okipa aujourd’hui, nickel pour commencer. Je mange vite fait, charge le matos dans le pick up et go ! En arrivant au spot, le parking est blindé, des surfeurs de partout, personne en wind, pas beaucoup de vent et vraiment pas de vagues, je pensais pas que sa pouvait exister ici ce genre de journée, même la Coudou ne serait pas digne de ça ! Waverider, c’est mort aujourd’hui.

Y'a toujours de l'action à Ho'okipa
Je file donc à Kanaha retrouver Léo Ray, le plus Hawaiian des freestyleurs francais, en passant par l’aéroport (encore) où jrécupère mon le deuxième boardbag !  Yesss. On tchache sur la plage de tout et de rien pendant une bonne heure. Enfin pas « de tout de rien », il me raconte comment ça marche ici, où sont les spots sur la côte les uns par rapport aux autres ( Sprecks, Camp one, Kanaha, Kuau, Ho’okipa ), quelle direction pour la houle, l'orientation du vent, ect...( je vous expliquerais tous ça à mon tour J ). Pendant ce temps le vent prend des tours, "c’est bon là" ! "Allez" ! On part à fond direction Camp one où le vent rentre mieux, trop à fond car j’oublie l’aileron de freestyle, que Léo m’avait passé, sur le pause pieds à l’arrière du pick up… Le temps de faire marche arrière un mec l’avait pris et c’est cassé avec... FUCK ! Léo avait galéré a récupérer un de ses ailerons ultralight et je sais, par le passé, que les ailerons ça lui tient à cœur… C’est pas pour aujourd’hui la nav. Demain c’est sur c’est le bon !

Léo Ray ou le fétichiste de l'aileron

jeudi 1 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 3

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :


24 Février 2012 – Day 1

6h00 du matin, je me réveille d’un coup en ne sachant pas très bien où je suis.. j’ai fait le tour du cadrant pendant mon sommeil mais c’est bon je récupère, moins de fatigue et pas tellement de décalage finalement. Je descendant de la mezzanine, où est le lit, et je trouve sur la table du bas un sac plastique avec dedans des cookies, du pain au lait, une «energy bar » et je vois sur l’étagère de la cuisine du thé et même du chocolat en poudre, surement le dernier résident qui avait laissé ça. Merci ! Je me suis fait un super p’ti dèj sur la terrasse, avec les bassins de nénufars, les cocotiers, palmiers et l’Océan en fond… Je pense réussir à m’y faire.


Plus tard dans la matinée, je rencontre enfin Manu : « Alohaaaa !! », lui aussi a la cool attitude, très relax, on tchache pendant une bonne heure.Il me prête un boardshort et un t-shirt, car je suis toujours sans rien ( ni valises, ni boardbags ), et sa voiture, un pick-up toyota ( Yeahhh ), pour descendre au petit village de Païa. Par moment on se croirait sur une route de montagne avec des murs de rock géant sur les flans et puis autant, 20 mètres plus loin des plaines à perte de vue.
 Avant d’arriver à Païa je fais un petit stop par Ho’okipa, pas de vent, des surfers à l’eau et pas vraiment de vagues. Ces derniers temps il n’y a apparement pas de « vraie » houle, juste celle formée par le vent, orientée est. J’ai passé le reste de la matinée à trainer dans le village, très «Hawaiian surf style».

Paia

Début d’aprem, j’arrive à avoir Arthur par internet, on décide de se retrouver à l’aéroport pour en découdre avec ces histoires de bags ! Je mange en speed et file direct à Kahului. Sur la route j’ai vraiment cru avoir une hallucination, juste après Ho’okipa avant d’entrer dans Païa, je vois  quelqu’un sur le bord de la route, marchant en sens inverse de ma direction, qui me semble familier. Je klaxonne comme un fou, fait demi-tour, repasse à fond, m’arrête sur le bas côté en sortant la tête par la fenêtre : «  Almooogggg !!!! » … « Adriaannn !! ». Le monde est vraiment petit, c’était Almog, un des Israélien que nous avions rencontré, avec Romain et Nico, lors de notre dernier trip au Brésil. Et on se retrouve, aujourd'hui, sur cette route à Maui, un de chaque côté. 4 mois plus tôt, on formait un bon groupe de potes dans le village de Jéricoacoara.  Nous, Français, étions rentrés fin Octobre et eux avaient continué leur chemin un peu partout en Amérique du Sud. Almog est le seul avoir eu un VISA pour venir ici, c’est pourquoi il était le seul du groupe, le reste étant de retour en Israel. C’est vraiment dingue de se retrouver ici !

Almog in da place

Suite a cet épisode j’ai continué ma route pour retrouvé Arthur et Levi à l’aéroport, un endroit qu’on fréquente beaucoup ces derniers jours, peut-être trop…  On a récupéré un bag, celui avec les voiles, et moi ma valise, c’était déjà bien.  Arthur a quant à lui le droit de se faire plaisir pour faire du shopping, les fringues sont remboursés par la companie. Le reste de la journée s’est déroulé tranquillement, encore une petite séance sur la fameuse bute à baver, puis dans la soirée j’ai retrouvé Almog pour manger un burger au FlatBread et se raconter nos histoires depuis l’temps.

FlatBread